BDSM Partie 4

 

Sadisme & Masochisme



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Le sadisme et le masochisme font référence au plaisir lié à la douleur. Le sadique aime la donner. Le masochiste aime la recevoir. Nommés en référence à deux auteurs contemporains (fin 1700, début 1800) connus pour leurs ouvrages marginaux, le Marquis de Sade et Leopold Von Sacher-Masoch, ces concepts, autrefois utilisés pour décrire des pratiques abjectes, déviantes et marginales, sont maintenant largement utilisés dans un contexte de plaisir. Le but ultime, autant pour le sadique que le masochiste est le plaisir. La douleur est ainsi plaisante, au contraire d’une souffrance physique non sollicitée qui elle, serait perçue négativement.

 

Pour le sadique, donner la douleur peut provoquer une immense satisfaction, lui donner une impression de pouvoir presque divin sur sa victime. Il a le pouvoir de faire souffrir ou d’être clément, de punir ou de récompenser par ses gestes ou sa douceur. Il contrôle le corps de son partenaire et les sensations physiques que celui-ci ressentira. En donnant de la douleur, le sadique peut également ressentir une forte excitation sexuelle qui peut même le mener jusqu’à l’orgasme. En général, plus la victime souffre, crie, pleure, supplie ou se débat, plus le sadique jubile !

 

Pour le masochiste, recevoir la douleur peut lui procurer différentes sensations de plaisir, autant physiquement que psychologiquement. La sécrétion d’hormones telles que l’endorphine et l’adrénaline transforme la séance douloureuse en moment de détente et de bien-être, un peu comme une intense séance de sport le ferait. Quand le masochiste reçoit de la douleur, non seulement, il en tire un plaisir qui peut même le mener à l’orgasme, mais il ressent aussi un immense lâcher-prise, un abandon total, en toute confiance. Le « hamster » dans son cerveau arrête de tourner, c’est le calme plat, la paix, la délivrance. Les endorphines créent également une sensation euphorisante qui, dans les extrêmes, se nomme « subspace ». La personne se sent flotter, comme dans un espace immatériel complètement déconnecté de la réalité. Le « subspace » peut toutefois être induit autrement que par la douleur, notamment par une expérience psychologique intense. 







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