BDSM partie 1
Le mot BDSM est en fait l'acronyme de plusieurs mots qui englobent, dans trois axes, l'ensemble des pratiques qu'on assimile à la grande famille BDSM.
- BD : pour l'axe bondage et discipline.
- DS : pour l'axe domination et soumission.
- SM : pour l'axe sadisme et masochisme
De manière générale, le BDSM fait référence à l'adoption CONSENSUELLE de rôles hiérarchisés, qu'on appelle la dynamique relationnelle, qui sont effectifs le temps d'une période de jeu ou encore qui s'étendent sur toutes les sphères de la vie, selon les individus. En plus d'être consensuel, le BDSM est sain pour le corps et l'esprit et doit en tout temps demeurer sécuritaire. Les blessures mentales et physiques, si elles sont présentes dans le jeu, sont négociées, attendues, attendues et prévues par les partenaires.
Environ 10 % des gens pratiqueraient du BDSM et ces personnes n'ont aucun type de profil, ils sont tous différents et ordinaires, comme vous et moi. Ce mode de vie peut se pratiquer facilement à la maison, dans des lieux spécialisés qu'on appelle des donjons et parfois, dans des clubs libertins.
Ceux qui vivent leur BDSM en tout temps en font une pratique qu'on nomme généralement, dans le milieu, dynamique 24/7. La majorité des adeptes vont cependant vivre leur dynamique par périodes de jeux définis dans le temps.
L'aspect sexuel, bien que présent dans plusieurs dynamiques, n'est pas obligatoire dans le BDSM. Beaucoup de dynamiques n'incluent aucun geste sexuel. On comprend donc que ce type de relation n'est pas un fantasme sexuel, mais bien une manière de vivre.
Dans le cas de personnes qui ne font ces pratiques que dans le cadre des relations sexuelles, on parle de « kinkster » et non de BDSM. Le BDSM est beaucoup plus qu'une simple pratique sexuelle « kinky », même si, d'emblée, les gestes sont parfois les mêmes entre l'adepte du BDSM et le « kinkster ». Le BDSM est un état d'esprit, un mode de vie, qu'il soit pratiqué en 24/7 ou occasionnellement.