Désirs Charnels / Signé Cornélie
Érotique
J'ai l'immense bonheur de vous présenter une auteure d'Europe.
Cornelie est une écrivaine provençale qui aime les textes contemporains bien ancrés dans la réalité. Elle écrit depuis de nombreuses années des romances érotiques. Aujourd'hui quatre nouvelles sont publiées dans un recueil intitulé "Désirs charnels" édité par les éditions Jenn Ink ! Découvrez ses textes relatant les premiers émois amoureux à travers des héroïnes modernes qui n'ont pas froid aux yeux.
Cornelie
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Ces nouvelles érotiques vous présentent quatre destins de femmes, des héroïnes bien ancrées dans la réalité. Certaines jouent de leurs atouts pour plaire. Laquelle vous charmera le plus ? Jocelyne, la jeune adulte perturbée par une ascendance familiale trop écrasante ? Cynthia, l’amoureuse de l’amour, prête à suivre sans réfléchir un bel inconnu ? L’étudiante rebelle qui au bout du compte sera séduite par celui qu’elle a éconduit ? Ou Claire qui cherche à se prouver qu’elle peut plaire malgré ses rondeurs ? Jusqu’où ces séductrices modernes iront-elles par amour ?
Extrait
Une quête sensuelle
Chapitre un
Rencontrer
Cette fois, Cynthia avait un bon pressentiment. Après leurs nombreux échanges sur le site où elle s’était inscrite récemment, la voilà tout excitée. Celui que Cynthia s’apprêtait à rencontrer ce soir avait toutes les qualités requises à ses yeux : grand, mince, une allure athlétique, sûr de lui, du moins en apparence ! Les quelques mails qui avaient suivi sa demande d’ami l’avaient confortée dans sa décision. Gabriel avait de la conversation, aimait parler de sexe, et pour Cynthia, c’était primordial.
Elle aimait se sentir à l’aise avec les hommes, les regarder dans les yeux et leur demander :
— As-tu déjà joui comme ça auparavant ?
Elle avait lu sa fiche descriptive. Grand amateur de voyages lointains en solitaire, il avait vécu une vie trépidante. Ce genre d’aventurier moderne faisait, semble-t-il, fantasmer les filles qui avaient vécu une jeunesse classique auprès de papa-maman jusqu’à ce qu’elles trouvent l’homme qui les extirperait de leur cocon familial.
Cynthia cherchait une personne différente, originale. Assez pour attirer, pas trop pour ne pas effrayer. Sa photo sur le site de rencontre l’avait tout de suite aimantée. Il avait gardé un hâle qui lui seyait à merveille.
Quelques rides au coin des yeux n’altéraient pas sa beauté. Au contraire. À vrai dire, depuis qu’elle y avait jeté un coup d’œil, son visage l’obsédait, peuplait ses rêves, et un soir de solitude, elle s’était caressée en pensant à lui. Ces hommes-là, habitués aux rencontres passagères, ne cherchaient pas l’âme sœur, et justement avec Cynthia il ne courait pas le risque qu’elle lui demande de s’installer avec elle au bout de deux mois.
Elle était farouchement indépendante depuis sa rupture avec son ex qui avait plus ou moins réussi à lui offrir une vie stable pendant cinq ans, un record.
Elle avait en fait tenté de faire ce que son entourage attendait d’elle : vivre une petite vie de couple tranquille. Mais de toute évidence, ce n’était pas ce à quoi elle aspirait. Inutile de se mentir et de faire semblant. Désormais libre, sa quête de l’homme idéal n’étant plus au cœur de ses recherches, elle avait décidé de vivre intensément chaque rencontre, tout simplement.
Elle aimait cette vie quelque peu imprévisible. Parfois, au moment où elle se calait sur son canapé avec son éternel plateau-repas de célibataire endurcie, le téléphone sonnait. Un jeune éphèbe, rencontré peu de temps auparavant, lui proposait une soirée à deux, ce qui était loin de lui déplaire !
Évidemment, elle laissait aussitôt ses nouilles refroidies et filait se préparer. Commencer la soirée par un jeu de séduction était ce qui lui plaisait le plus au monde !
La curiosité la guidait, la nouveauté l’excitait. Difficile à comprendre ? Pour Cynthia, c’étaient les couples bien rodés dans leur quotidien qui étaient difficiles à saisir. Pourquoi s’évertuer à conserver cet équilibre rassurant alors qu’on pouvait d’un coup de pied balayer les contraintes et les conventions et s’offrir toutes sortes de plaisirs ? Elle avait fait ce choix-là.
Chaque homme rencontré lui apportait de multiples sensations, de nouvelles émotions. L’idée même de la rencontre à venir lui procurait une jouissance cérébrale à aucune autre comparable.
Chapitre deux
Jouir
Elle aimait jouir de la vie, de ces moments rares où l’on s’abandonne dans les bras d’un homme aimant… Cynthia n’était pas romantique, c’est vrai, mais être aimée, voilà un but existentiel comme un autre. Elle, elle aimait intensément, sans entrave, sans laisser de place à la pudeur. Elle se livrait, à corps perdu.
Bien sûr, cela lui avait joué des tours, car pour certains, elle s’apparentait à une femme-objet. On la séduisait, on la prenait, on la jetait. Pour avoir quelques instants de jouissance, elle acceptait ce sacrifice, cette abnégation de soi.
La morale, elle n’en avait que faire. La bienséance, ce n’était pas son souci. Le conformisme, très peu pour elle. Elle avait appris à aimer son corps à la façon d’une autodidacte. Personne pour lui donner des conseils. À part peut-être une vague cousine, initiée bien avant elle, qui lui raconta ses expériences. Ah, ces discussions entre filles sur les premières fois !
Elle savait depuis toujours qu’elle était attirée par tout ce qui avait trait au sexe. Mais elle n’avait pas confiance en elle. Elle avait pris en main son destin vers seize ans.
Elle commença à coucher avec des hommes plus âgés. Elle leur donna rendez-vous en secret. À l’époque, étant encore chez ses parents, le subterfuge consistait à dire qu’elle dormait chez une copine. Ce fut d’une simplicité ! Elle prit l’habitude d’avoir son jardin secret. Son entourage ne pouvait pas soupçonner ses incartades. Elle, petite jeune fille frêle, douce et discrète, s’envoyant en l’air avec le premier venu ?
Qu’il soit brun, grand, sportif, calme, peu importe, s’il lui apportait sa dose d’amour hebdomadaire.
Elle n’avait pas vraiment de préférence quant au lieu. On pouvait la retrouver dans les bras d’un séducteur sur son bateau, à l’arrière d’une voiture de sport, derrière une cabane, dans les bois, au bord d’une plage isolée… Avouez que faire l’amour dans un lit, c’est d’un ennui !
Chapitre trois
S’abandonner.
C’est pourquoi elle croyait trouver l’âme sœur à chaque rendez-vous. Le site de rencontre sur lequel elle était inscrite lui avait permis de connaître déjà de beaux hommes.
Pour ce soir, Gabriel lui avait promis une surprise. Cynthia aimait beaucoup les soirées imprévues, mystérieuses ! Elle avait reçu un SMS en début de matinée:
« Dans quelques heures, ton corps va ressentir de belles sensations. J’espère que tu aimes les nouvelles expériences. »
Elle allait se laisser guider. Ce genre de séducteur lui plaisait, car il prenait des initiatives, s’exprimait sans détour. Où allait-il l’emmener ? Sur une plage, un voilier, en haut d’une tour ? Ce n’était pas original, mais l’envie de s’amuser était la plus forte. Elle avait décidé de lui faire confiance.
La soirée, lui réserverait certainement de beaux moments complices. Elle passa une grande partie de la matinée à choisir ses habits. Elle avait pris un jour de repos pour parfaire ses préparatifs. Il valait bien ça, pensait-elle.
Le soir venu, il vint la chercher à l’heure. Un bon point pour lui. Cynthia portait une mini-jupe moulante, des bottes mi-hautes à talons aiguilles, un chemisier transparent. Elle espérait que la tenue serait à la hauteur.
Classique, mais en même temps séduisante. Ses longs cheveux blonds ondulaient sur ses épaules. Elle portait de grosses boucles d’oreilles argentées. Il sonna à la porte, elle ouvrit aussitôt.
Il était là, devant elle, affichant un magnifique sourire, un jean slim moulant ses jambes fines. Des Converses blanches complétaient sa tenue. Il la regarda un moment avant de s’exclamer :
— Waouh ! Tu es exactement comme je l’imaginais !
— Et moi, je te trouve encore mieux que sur la photo !
— Es-tu prête pour une soirée magique ?
— Oui, bien sûr, je te l’ai dit, je te fais confiance.
Ils se dirigèrent vers la voiture en discutant. Ils roulèrent une demi-heure, jusqu’à la périphérie de la ville, puis se garèrent dans une petite rue discrète.
Une porte en bois sculptée s’offrit à eux, sans inscription. Il sonna. Une femme d’une quarantaine d’années vint leur ouvrir, elle les dirigea vers un vestiaire joliment décoré de poufs et de casiers numérotés. Gabriel expliqua à Cynthia qu’elle allait se dévêtir et nouer un paréo autour de ses hanches.
Dire qu’elle avait réfléchi toute la journée à sa tenue. Ici, le paraître n’était pas de mise, chacun était seulement paré d’un tissu, certes, joliment décoré. Elle résolut de mettre de côté sa pudeur, elle accepterait de se montrer nue, puisque le lieu s’y prêtait…
Cynthia ne s’était jamais rendue dans un tel endroit, mais cela avait toujours été son souhait. Gabriel, apparemment habitué des lieux, serait son guide.
Ils remarquèrent dans la pièce attenante d’autres couples, nus ou recouverts du fameux paréo. Main dans la main, ils s’approchèrent de la pièce dotée d’un jacuzzi immense. Les murs scintillaient, on entendait l’agréable clapotis de l’eau.
L’atmosphère était apaisante, calme, les personnes présentes chuchotaient.
La salle était éclairée de LED’s multicolores aux couleurs chatoyantes. On pouvait sentir quelques regards appuyés des couples serrés l’un contre l’autre, se prélassant dans l’eau.
Étonnamment, elle se sentait à l’aise.
Cynthia échangeait des regards complices avec Gabriel, qui la tenait par la main. Il s’assurait par ces échanges muets que Cynthia voulait continuer l’aventure. Un signe d’elle, et ils repartiraient. Il se l’était promis. Pas question d’aller trop vite.
Chapitre quatre
Faire durer le plaisir
Des haut-parleurs diffusaient une musique lounge. Cela conférait au lieu une touche délicate et de bon goût. Cynthia appréciait tout. La salle parfaitement décorée, le calme, le respect que l’on ressentait immédiatement de la part des personnes qui se délassaient déjà dans l’eau. On pouvait voir les mains des hommes caresser le corps de leur compagne. Il y avait également un sauna en bois. Cynthia effleura doucement le dos de Gabriel et avec un sourire lui indiqua son désir de s’y rendre.
Des bancs étaient disposés de façon que l’on puisse s’asseoir ou s’allonger. Il suffisait de poser sa serviette par mesure d’hygiène. Bien sûr, il y faisait très chaud. Le cœur devait s’habituer à cette soudaine montée de température. Dans un angle se trouvait un réceptacle rempli de pierres de lave sur lesquelles on pouvait rajouter de l’eau à l’aide d’une cuillère en bois.
Cynthia savait que cette tradition suédoise était bénéfique pour la peau. Mais pas seulement : le corps, l’esprit se relâchaient, s’abandonnaient délicieusement. On suait, certes, mais l’organisme peu à peu s’adaptait et cela devenait agréable.
Gabriel s’installa tout près de Cynthia. Ses courbes gracieuses, son joli ventre plat ne le laissaient pas indifférent. Profitant de ce moment intime où tous les deux pouvaient se découvrir l’un l’autre, il commença à dénouer délicatement son paréo. Elle était assise face à lui, il découvrit son pubis où une minuscule bande de poils subsistait.
Sa peau douce brillait, quelques gouttelettes perlaient, glissaient le long de son corps. Ses petits seins tendus étaient un appel à la volupté. Il ne se fit pas prier.
Elle se laissa aller, les caresses de Gabriel se firent de plus en plus précises. Il effleura du bout des doigts sa bouche, son cou, son ventre. Il embrassa ses cheveux.
Quelle odeur merveilleuse. Sans doute de la noix de coco. Il déposa de petits baisers sonores sur ses seins menus. Elle gémit. Il les mordilla doucement. Un petit cri de surprise se fit entendre. Elle trouva cela excitant. Il parcourut avec sa bouche tout son corps.
Il mit sa langue entre ses lèvres humides. Son sexe frémit. Elle s’arc-bouta vers le plaisir. Elle prit alors son sexe tendu et lisse entre ses mains et commença des va-et-vient réguliers. D’abord doux, puis de plus en plus intenses. On l’entendit exprimer son plaisir. Ils étaient là, tous les deux tournés vers la jouissance.
Rien n’aurait pu interrompre ce moment si intense, si attendu. Pas même les quelques curieux qui glissaient un œil à l’intérieur du sauna par la petite fenêtre. Ils ne tentaient pas de rentrer. Ils percevaient l’intensité de ce moment, de ce duo si rapidement constitué. Il y avait une réelle complicité entre eux. Comme une évidence.
La chaleur les incitait à des mouvements plutôt lents afin que cela reste supportable. Leur excitation allait crescendo. Leurs corps en sueur s’accordaient parfaitement bien ensemble. Leurs cheveux étaient plaqués sur leur visage. Ils ne se souciaient plus de leur apparence. Seules comptaient leurs sensations.
Il la positionna debout face à la porte et la prit délicatement. Il cala son rythme sur le sien. Ils haletaient de concert.
Cynthia jouit immédiatement.
La vision de ses mains posées à plat contre la vitre lui faisait penser à la scène mythique qui restera à jamais gravée dans son esprit : Leonardo di Caprio faisant l’amour à Kate Winslet dans le film « Titanic ». Elle venait de vivre avec intensité le scénario d’un film romantique. Avec un peu plus de chaleur, tout de même !
Mais que c’était bon !
Chapitre cinq
Quand le désir devient réalité
Ils avaient partagé en une soirée bien plus qu’un couple ayant vécu dix années de vie commune. C’était tout simplement jouissif. La découverte de ce nouvel univers l’avait enchantée. Elle espérait cependant que ce n’était pas dans les habitudes de Gabriel de fréquenter ce milieu. Elle aimerait d’abord profiter de moments plus intimes, apprendre à le connaître plus amplement.
Elle ne savait pas trop à quoi s’attendre avec lui. Pour l’instant, elle le trouvait tout simplement parfait. Son corps, sa façon de s’occuper d’elle, les regards qu’il lui adressait montraient qu’il souhaitait aller plus loin.
Le soir, dans son lit, après l’avoir quitté, elle sortit un carnet où elle consignait tous les détails de ses rencontres amoureuses.
Sur la cinquante-sixième page, elle débuta donc le récit de cette nouvelle aventure.
Mardi 19 mai 2009 :
J’ai rencontré Gabriel (merci au site de rencontre « Moi et toi » !) Il est grand, svelte, son regard coquin me fait chavirer. Hier soir, nous étions nus, langoureusement enlacés, dans un sauna en bois. Si, si ! Heureusement que nous sommes restés seuls. Il n’a pas convié la dizaine de personnes qui se trouvaient à l’extérieur dans l’espoir de profiter du spectacle. Il m’a prise avec douceur, c’était intense, j’avoue que j’ai vécu une très belle expérience. Un homme trop parfait, non ? Je vais me mettre en quête de ses défauts. Car sous cette personnalité lisse, il y a sans doute quelques failles.
Alors : « Stop ou encore ? », se demanda-t-elle.
— Encore !
Elle avait hâte de découvrir d’autres lieux tout aussi singuliers. Mais il n’y avait pas que ça. Cet homme avait une petite fortune personnelle. Une fois installée dans sa Porsche Cayenne, elle avait pu profiter de ce luxe inouï. Elle était assise dans une voiture hors de prix. Elle l’avait trouvée très confortable d’ailleurs. Et le ronronnement du moteur ! Elle le verrait bien claquer mille balles pour une soirée, rien que pour l’épater et se sentir moins seul. D’ailleurs, pourquoi était-il encore célibataire ?
Il faudra qu’elle lui pose la question. Elle était une curieuse ascendante fouineuse, elle devait en savoir plus. Sa soirée de la veille visait à l’attirer, l’accrocher. Eh bien, c’était réussi, mais il devra redoubler d’originalité pour la satisfaire.
Elle buvait à petites gorgées sa camomille, seule dans son appartement douillet, se remémorant cette scène torride. Elle se demandait si c’était bien elle qui avait vécu tout cela.
Elle n’aimait pas se contenter de fades relations, de tièdes soirées. Qu’allait-il lui proposer pour la suite ?
Depuis la veille, elle ne lui avait pas donné de nouvelles. Ils s’étaient quittés sur un baiser chaste, en bas de son immeuble.
Elle faisait exprès de se montrer blasée, distante, afin qu’il ne crût pas que, déjà, elle craquait pour lui, même si véritablement, son petit cœur battait fort et s’emballait pour rien aujourd’hui. Elle pensait à lui, rêvait de lui, mais pas question de le lui montrer. Elle avait sa fierté.
En milieu d’après-midi, elle reçut un SMS de Gabriel. Enfin !
« Ma dulcinée, comment as-tu trouvé notre soirée d’hier ? J’ai envie de partager encore de bons moments avec toi. Que dirais-tu d’une balade en bateau au large de Cannes ? La température sera douce samedi soir, ce serait parfait pour cette petite escapade, qu’en dis-tu ? »
En son for intérieur, elle exulta :
Yes ! À moi le yacht avec vue imprenable sur la baie de Cannes !
Chapitre six
Une virée en mer
Une telle proposition ne se refusait pas. Cela correspondait à...
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Sensationnelle soubrette / Signé Cornelie
Érotique
Cornelie nous fait le cadeau d'un deuxième livre.
Cornelie
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Alban, un charmant banquier trentenaire, décide d'organiser des entretiens pour recruter une employée de maison, et laisse entrer chez lui une jeune femme un peu timide. Il scrute ses jambes qui déambulent, son corps svelte qui parcours son appartement et cela l'excite. Un jour il se lance, et l'invite à le rejoindre dans le jaccuzi. À son grand étonnement, elle accepte et le laisse même la caresser. Jusqu'où va-t-il aller ?